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Axes de recherches

Les différents projets de recherche programmés par le laboratoire LARIMRAF pour 2021-2024 ont été regroupés en trois programmes portant principalement sur les trois grands axes de recherche choisis afin de diversifier les travaux dans les domaines de la gestion et de la finance, à savoir :

Nous avons visé des travaux de recherche sur des thématiques innovantes et d’actualité en vue de porter des enseignements et des réponses pratiques aux décisions financières d’investissement et de financement, jointement aux niveaux national et international.

Pour réaliser ces programmes de recherche, nous avons établi des actions de recherche au niveau de chaque axe. En programmant les actions de recherche, nous avons veillé à ce qu’elles portent sur des thématiques d’actualité et qu’elles débouchent sur des implications managériales et des retombées socio-économiques pratiques.

Axe 1 : Finance durable et responsabilité sociétale des entreprises

Le concept de la finance durable et responsable est large et peu consolidé, il cache encore des débats et des conflits qui restent à expliquer.  Ce concept n’est pas statique, il a une dynamique propre qui dépend du contexte. Placée sous la loupe des académiciens ainsi que les praticiens depuis plus de deux décennies, ce concept suscite encore de l’intérêt et est au centre des études récentes (El Ghoul et al., 2023 ; Ortiz-Martinez at al., 2023 ; Karagiannopoulou et al., 2023, etc.). Ainsi, l’entreprise responsable est un défi à relever mais aussi une opportunité à saisir.

Ce concept multifacette a été largement examiné au niveau des pays développés, les pays émergeants restent sous étudiés. Même si certaines recherches récentes commencent à se focaliser sur certains de ces pays comme les BRICS (Fandella et al., 2023 ; Umar et al., 2022), la région MENA reste un domaine à explorer. L’objectif de ce programme est de prendre en considération ces lacunes et de revoir ce concept dans le cadre de cette région en se focalisant davantage sur le contexte tunisien et marocain. Ainsi nous avons visé d’adopter une vision élargie de la responsabilité sociétale des entreprises dans les pays émergeants.

Afin d’atteindre cet objectif, ce programme se divise en deux grandes thématiques :

  • a fait l’objet d’un projet de recherche et développement obtenu dans le cadre du programme Tuniso-Marocain pour la coopération dans le domaine de recherche et d’innovation (Code du Projet : 20/PRD-01).

  • Les deux thématiques sont complémentaires ; en effet, nous visons dans un premier lieu d’établir un état des lieux de la démarché RSE au niveau de la Tunisie tout en se positionnant par rapport à son contexte territorial et en la comparant avec des pays voisins comme le Maroc. En parallèle, nous étudions les aspects accaparent actuellement l’intention des agents économiques (l’environnement et la gouvernance) à l’échelle nationale mais aussi européenne afin d’en tirer les conclusions et les recommandations nécessaires.

Axe 2 : Finance des marchés (des actions, commodities et crypto-monnaies) et sentiment des investisseurs

La finance de marché est au centre des travaux de recherche en finance, étant donné qu’elle cherche à proposer des explications et des propositions au bon fonctionnement des différents compartiments des marchés financiers. La réalisation des objectifs de ce programme procède par une prise en compte des thématiques d’actualité qui répondent (i) aux exigences académiques de publication dans des revues internationales et également (ii) ayant des retombés socioéconomiques pratiques. Ainsi, nos travaux de recherche s’inscrivent dans la lignée des travaux récents tels que Du et al. (2023), Bennett et al. (2023), Ye et al. (2023) et Frikha et al. (2023).

D’un point de vue opérationnel, nous avons procédé par des objectifs spécifiques organisés selon les trois thématiques suivantes :

  • Se focalise sur les développements récents dans le domaine de la théorie financière des marchés de capitaux et la théorie financière de l’entreprise qui relatent la dynamique des cours boursier et la volatilité.

  • s’intéresse à la gestion des portefeuilles d’investissement, dans un cadre national et international, à l’ère des chocs mondiaux.

  • se concentre sur l’investigation de ce nouveau marché afin d’étudier son interaction avec les autres marchés de capitaux d’une part et de l’analyser en tant que moyen de couverture en période de crise d’autre part.

3-Axe 3 : Risk management, stress tests et résilience des institutions financières

La gestion des risques est un aspect crucial pour les institutions financières et en particulier les banques, car elles sont exposées à de nombreux risques financiers, opérationnels, juridiques, de réputation et de conformité réglementaire. La gestion des risques des banques consiste donc à identifier, mesurer, surveiller et contrôler les risques encourus par la banque afin de garantir la stabilité et la viabilité de l’institution. En somme, la gestion des risques des banques est un processus continu qui exige une planification, une surveillance et une évaluation régulière pour garantir la stabilité et la viabilité de l’institution. Cet axe de recherche demeure encore d’actualité étant donné les institutions financières passent toujours par des cycles de turbulences (difficultés financières, problèmes d’insolvabilité, paniques, faillites, etc.) et ce malgré l’évolution technologique et l’utilisation de l’intelligence artificielle (Li et Wen, 2023 ; Cheng et Qu, 2023).

Ce programme de recherche sur la gestion des risques des institutions financières a pour objectif général d’étudier les différentes méthodes et stratégies de gestion des risques mises en place par les institutions financières, afin de mieux comprendre les facteurs qui influencent leur efficacité et leur rentabilité.

Les projets de recherche dans le cadre de ce programme s’articulent principalement autour de quatre thématiques de recherche, à savoir :

  • Elle concerne l’identification et l’évaluation des risques auxquels les institutions financières sont exposées, tels que le risque de crédit, le risque de marché, le risque de liquidité, le risque opérationnel, etc. Les méthodes d’évaluation des risques peuvent inclure l’utilisation de modèles statistiques et de simulations de scénarios.

  • Elle s’intéresse la mise en place de politiques et de procédures pour gérer les risques identifiés, en définissant des limites de risque, en surveillant régulièrement les expositions aux risques, en mettant en place des plans de continuité d’activité et en prenant des mesures pour réduire les risques à des niveaux acceptables.

  • Elle concerne le respect des réglementations et des exigences réglementaires en matière de gestion des risques, telles que les accords de Bâle, les exigences en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, les exigences en matière de protection des données, etc. Les institutions financières doivent se conformer à ces réglementations et mettre en place des processus de conformité pour éviter les sanctions et les amendes.

  • -Elle concerne la gestion des risques dans les banques islamiques qui repose sur les principes de la finance islamique mettent l’accent sur la conformité à la charia et la responsabilité sociale.

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